Les mensonges et manipulations grossières...

 

Pour finir en beauté, nous verrons ici tous les procédés malhonnêtes utilisés pour alimenter la rumeur : photos trafiquées, mensonges éhontés, etc...

 

 

 

 

 

 

 

 

D'autres à venir prochainement, si nécessaire !!...

 

 

 

 

 

 

Le Big-Boss Richard Gage pris en flagrant délire...



 

http://www.reopen911.info/video/interview-richard-gage-avril-2008.html

(à 24 minutes)

 

Vous pensez sérieusement qu'il n'y pas de "force d'effondrement" lorsque ces amas de poutres de plusieurs tonnes chutent ???

 

Les ingénieurs parlent d'ailleurs plutôt d'effet dynamique dans ce cas là et le calcul statique (solides au repos) ne suffit plus pour dimensionner les éléments. Mais Richard Gage, lui, veut remettre en cause les lois de la Physique !!

Bien sûr ces poutres là, périphériques, tombent pour partie à l'extérieur, mais l'antenne située sur l'une des tours, les colonnes logées au cœur, les poutres treillis et les bacs en acier recouverts de béton, où croyez vous qu'ils tombent ?

 

 

De la part d'un architecte, même avec des notions élémentaires de mécanique, ça ne peut pas être une erreur, c'est un gros mensonge.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des comparaisons foireuses...

 

Question : Comment la tour de Madrid a-t-elle pu tenir avec sa structure métallique alors qu'elle a brulé pendant 15 heures ??

 

 

Diaporama proposé là :

http://www.darksideofgravity.com/pptAE911.pdf.

Les textes sont d'origine.

Edit : je vois que F. Henry-Couannier a modifié son diaporama pour enlever cette référence. C'est tout à son honneur...
mais il reste du boulot
!!

 

Autre comparaison là :

http://whatreallyhappened.com/WRHARTICLES/
wtc1_core.html?q=wtc1_core.html

 

 

Et le maintenant fameux film italien "ZERO" avec comme invité vedette Dario Fo qui fait de grands gestes devant son
paper-board et veut nous expliquer les règles de base de la Mécanique...

http://www.zerofilm.info/

 

 

 

Réponse : tout simplement parce qu'elle avait un cœur en béton-armé contrairement aux tours du WTC : l'affirmation comme quoi les deux tours étaient faites de la même façon est un mensonge et faire une comparaison entre les deux est totalement incohérent !!...

 

 

 

D'ailleurs, le "centre du béton" en Angleterre fait sa pub sur ce cas d'école pour promouvoir les structures à ossature béton et insiste sur le fait que les parties en acier autour se sont effondrées !!!!! Tout est là :

http://www.concretecentre.com/main.asp?page=1095

 

 

 

Comme par hasard, un tel cœur a été imposé pour la reconstruction sur les ruines du WTC...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pourquoi bidonner des photos pour avancer ses théories ??

 

Ou comment trafiquer les photos pour leur faire dire ce qu'on veut (fusion du métal par la thermite)

 

Démonstration :

(http://whatreallyhappened.com/WRHARTICLES/
thermite.htm?q=thermite.htm
)

Les gars "creuseraient-ils" le métal en fusion
à la pelle ??? Non... surement pas !!...

 

Pour vérification une vidéo du même endroit :

(http://www.debunking911.com/thermite.htm)

 

 

 

 

 

A noter que Richard Gage lui même, the big boss, accepte qu'on utilise cette photo bidonnée dans ses interviews !!!

La preuve..
http://www.reopen911.info/video/interview-richard-gage-avril-2008.html (15 minutes 42s)

 

 

 

Autre adepte de cette manipulation grossière : M. Steven E. Jones http://lesogres.info/article.php3?id_article=2483

 

METHODE :

a) Photographier une réaction due à de la thermite dans son garage

b) S'il le faut, trafiquer les couleurs pour que ça colle !!




Ajout le 10/03/2009 :
en fait la photo de droite n'a sûrement pas été traphiquée. C'est une photo qui a été fournie par l'AFP... Par contre, d'ouvriers en train de découper des poutres dans les ruines, Jones en a fait des 'preuves' possibles de forte chaleur dans les décombres ! Je cite le texte l'accompagnant : The top photo may show the glow of hot metal in the rubble... Of course Pr. Jones : they are cutting the truss !!!! Ce gars ne reculera décidément devant aucune manipulation...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Thermite défie les lois de la gravité !

 

Les photos suivantes sont souvent montrées en exemple comme "preuves" de l'utilisation de thermite. Les arguments sont que la découpe est trop nette pour être vraie... C'est donc que la thermite a bien été utilisée.

 

 

     

Argument que vous retrouverez dans cette vidéo en compagnie du fameux professeur Jones "who is doctor of Physics"... Image à 9 sec.

http://www.youtube.com/watch?v=_wVLeKwSkXA&feature=related

 

Et celle-ci ? N'est-elle pas magnifique ?

http://www.youtube.com/watch?v=9J8ojEWlkrs

 

 

Ce qu'il faut savoir, c'est que la thermite engendre une réaction très violente et très difficile à contenir. Sur cette vidéo assez impressionnante de réaction thermitique on voit que cela provoque une fonte du récipient mais pas en biais : force est de constater que la gravité s'exerce bien de haut en bas !

 

http://www.youtube.com/watch?v=cRtVnenOkYg&feature=related

 

 

Ces découpes ont été faites évidemment APRES l'effondrement lorsqu'il a fallu démembrer l'amas de poutres... Si ces photos avaient été faites juste après l'effondrement, n'y aurait-il pas un peu plus de poussière ?

 

Les coulures observées sur les flancs des poutres sont d'ailleurs caractéristiques des découpes au chalumeau oxy-acétylène...

 

 

 

Quant au fait qu'elles ont été réalisées en biais, c'est sûrement pour maîtriser la direction de la chute (c'est expliqué dans la vidéo qui suit le Pr Jones), comme pour les arbres qui sont entaillés au préalable par les bucherons du côté où ils doivent tomber.

 

 

Utiliser ces images comme 'preuve' est un mensonge incroyable... mais vrai !

 

 

Plus d'informations sur l'origine de ces photos .

 

 

 

 

 

WTC1 et WTC2 auraient dû résister...

 

Beaucoup de personnes, sur internet et ailleurs, affirment que les tours 1 et 2 auraient dû tenir et qu'elles n'ont pu amorcer leur chute qu'avec la mise en place d'explosifs ou de thermite... Cela dénote soit une méconnaissance évidente du comportement des structures soit une réelle volonté de tromper l'auditoire.

 

Pourquoi les tours ne pouvaient-elles plus garder leur stabilité ? Deux tours, deux cas d'étude très différents...

 

 

 

 

 

WTC1

La première tour est percutée au centre de sa façade Nord.

Pratiquement toute la façade est endommagée... Conséquence, 40 % des charges transitant par la périphérie des tours, ce sont 7 à 8 % de la charge totale qui est redistribuée sur les autres colonnes de façon irrégulière.

 

De par la trajectoire de l'avion, le fuselage de l'appareil a pénétré au cœur de la tour. Si les ailes ont dû perdre leur rigidité lors de l'impact, les réacteurs et le fuselage n'ont été que partiellement endommagés et continuent leur trajectoire.

Plusieurs colonnes ont donc été touchées au cœur, du côté et dans l'axe de l'impact (voir image à droite).

 

Les protections incendies ont aussi été sérieusement endommagées, ainsi qu'un, voire deux planchers du côté du crash.

Suite à l'explosion du kérosène, l'incendie fait rage. Les images parlent d'elles-mêmes...

 

Des vues des angles Est-Nord (impact au nord) et Ouest-Sud

 

 

 

 

 

 

Des vues du côté Sud (à l'opposé de l'impact !!) et Ouest...

 

Ce n'était pas un "petit" incendie et il a duré près de deux heures... ce qu'il faut noter, c'est que le feu est bien plus violent du côté opposé au crash. Autrement dit, le côté Nord a subi le choc de l'avion de plein fouet et le côté Sud est le plus exposé aux flammes.

 

A ce niveau de l'étude, il faut s'intéresser à la température générée dans ce genre d'incendie. D'après les modélisations par des organismes indépendants, les feux sont classés en plusieurs catégories, feux "normaux", feux alimentés par hydrocarbures, feux en extérieur. Suivant le type, il est possible de prédire la température de l'air au cœur du foyer.

 

source

 

Le feu standard est de couleur verte. Les feux d'hydrocarbures (courbes jaune et rouge) donnent une montée en température très rapide. Soulignons que durant les premières minutes de l'incendie, c'est le kérosène qui a brulé. La montée en température dans la tour a donc plutôt suivi les deux courbes d'hydrocarbure. Au bout d'une dizaine de minutes (temps évalué par les experts) tout le kérosène était consumé et c'est donc plutôt le rythme de la courbe verte qui a été conservé.

Compte tenu des photos, difficile de dire que c'était un barbecue qui a mal tourné dans la tour... Plusieurs étages sont en feu. Il est même précisé avant la présentation du modèle, que des feux standards peuvent être sous-évalués lorsqu'on est en présence de mobilier de bureau, d'ordinateurs, d'appareils électriques, de plastiques polymérisés...

Au bout de deux heures d'incendie, il est donc probable que la température de l'air ambiant est située entre 900 et 1000°C.

 

Or, nous avons vu qu'avec le souffle de l'explosion et des débris de l'avion, les protections incendie sur les colonnes avaient énormément souffert. Résultat, certaines colonnes en acier sont à nu et dans une atmosphère à 950 °C, l'acier monte alors en température aux alentours de 750 ° (température ambiante - 200 °C)...

 

 

Si nous faisons le bilan du surplus de charge sur les colonnes, nous pouvons donc recenser :

 

* Le déséquilibre créé par la rupture de certains éléments entraîne un rééquilibrage des charges : ce rééquilibrage est irrégulier, mais les colonnes situées près de celles rompues reprennent facilement 30 à 40 % de plus qu'au départ...

* La rupture partielle d'au moins un plancher fait qu'il n'y plus de stabilisation latérale vis à vis du flambement : la longueur de flambement est multipliée par 2 donc la force critique d'Euler divisée par 4. Si deux planchers sont détruits, elle est divisée par 9...

* A une température de 720°C, l'acier a perdu 80 % de sa rigidité. La force critique d'Euler est donc encore divisée par 5 environ...

* Enfin, une dilatation thermique non homogène à l'étage, c'est le cas avec le feu le plus violent orienté au Sud Est, peut engendrer localement des contraintes supplémentaires.

 

Finalement, tout se passe comme si certaines colonnes recevaient peut être 5, 10 ou 15 fois plus de charges que celles pour lesquelles elles ont été dimensionnées.

 

C'est bien pour cela que la tour WTC1, affaiblie d'un côté (Nord), en proie aux flammes de l'autre (Sud) n'avait plus aucune résistance au niveau de la zone d'impact : aucun règlement de calcul ne prend en compte la succession de deux charges accidentelles (crash puis incendie), question de probabilité...

Le cœur a cédé alors en premier, touché par l'impact et l'incendie, aidé en cela par la charge supplémentaire amenée par l'antenne.

 

Contrairement à ce qui est affirmée, WTC1 ne pouvait plus garder sa stabilité et l'effondrement s'est amorcé.

 

 

 

 

 


WTC2

Pour la tour Sud, le mécanisme de ruine est assez différent.

 

En effet, l'impact de l'avion sur la façade Sud a été très excentré comme il est possible de le voir sur la photo ci-contre.

 

Géométriquement, vous pourrez remarquer que le fuselage de l'avion se situe pratiquement dans l'axe de la file de colonnes longitudinales sur le côté droit du cœur de la tour...

 

Cela veut dire que plusieurs de ces colonnes ont dû particulièrement souffrir dans la mesure où une fois que les ailes sont passées, toute la partie arrière de l'avion est venue les heurter avec notamment les poutres servant de raidisseur au fuselage.

 

Résultat, tout un coin de la tour est très gravement endommagé (Sud-Est, photo de droite)... Malgré cela, la tour tient bon.

 

 

Certes, elle tient bon, mais comme pour la tour n°1, à cette première catastrophe va succéder une autre, l'incendie.

Pour cette tour, le feu est certes moins violent (l'excentrement de l'impact a fait que le kérosène s'est consumé pour partie à l'extérieur de la tour lors de l'explosion) mais il agit sur une partie déjà fortement affaiblie...

 

 

Vue de la façade Est

 


Au bout d'une heure seulement, l'acier a dû monter sur cette façade à 600 ou 650°C d'après le graphe présenté plus haut. La perte de rigidité des colonnes est alors de l'ordre de 50 %, en plus de l'allongement de la longueur de flambement. Avec la redistribution des charges qui s'est opérée sur ces colonnes périphériques, c'est suffisant pour qu'elles entrent en flambement.

 

C'est sur la façade Est, en feu, que les colonnes cèdent.
Le flambement observé est un cas d'école...

 


Il est vrai que sur les vidéos, l'amorce de l'effondrement peut laisser penser que la tour va basculer : les poutres périphériques 'flambent' du côté Est et la tour s'incline... Mais comme le feu est localisé sur cette façade, l'autre côté de la tour est intact et les colonnes côté Ouest s'opposent donc pour partie à ce basculement.

 

Malheureusement, l'effet dynamique engendre une telle énergie que d'autres colonnes au cœur et les planchers cèdent sous le poids des étages supérieurs et c'est toute la tour qui s'effondre dans son ensemble.

 

 

Conclusion

Même si les mécanismes sont très différents pour les deux tours, c'est bien l'enchaînement de deux 'charges' exceptionnelles (crash + incendie) qui a causé le flambement des colonnes et l'amorce de l'effondrement. C'est clairement observable sur les vidéos, en particulier sur la tour n°2.

 

Aucun règlement de calcul au monde ne prévoit de prendre en compte deux charges accidentelles successives. Penser dans ces conditions que les tours auraient dû y survivre est donc totalement illusoire.

 

 

 

 

 

 

 

 

Maquettiste ou Moquettiste ?

 

Richard Gage a souvent utilisé des approximations ou des analogies invraisemblables : tour madrilène, pas d'effet dynamique, pression négative, etc...

L'une de ses plus réussies reste liée a ses talents de maquettistes : il a essayé de démontrer que les tours n'auraient jamais dû s'effondrer avec des boîtes en carton...

 

 

Cette démonstration, dont il est très fier, il l'a trimbalée à travers toute l'Europe et notamment lors de sa conférence à Paris.

 

Malheureusement, c'est une idiotie de plus qui fera se tordre de rire tout scientifique connaissant un minimum les effets dus au facteur d'échelle.

 

Pour pouvoir reproduire des modèles et des expériences à échelle réduite, il faut tenir compte de cet effet sous peine d'écrire d'énormes bêtises.

 

Par exemple, lors de la reproduction d'un immeuble à échelle 1/3 pour un test dynamique sur une table vibrante, il faut alourdir la structure artificiellement au moyen de charges supplémentaires. C'est ce qui est visible sur la photo ci-contre.

 

Un scientifique américain a proposé un diaporama qui explique très bien le phénomène...

http://911myths.com/images/7/74/911physics_big.ppt

 

Avec ses cartons, Gage ne fait pas une erreur d'un facteur 2, 3 ou même 10 : sa structure est plusieurs centaines ou milliers de fois trop résistante pour sa démonstration !!

 


Le problème avec le bonhomme, c'est qu'à un tel niveau d'approximation, on ne sait pas ce qui relève l'incompétence crasse ou de l'escroquerie intellectuelle.

Une telle 'qualité' de raisonnement permet même de démontrer que le Titanic, lui aussi, a été victime d'une vaste conspiration...

Source

 

Etonnant non ?

 

 

 

 

 

 

 

D.R. Griffin, le serial-seller

 

David Ray Griffin est un universitaire américain, professeur de théologie et fervent adepte du paranormal. Il a déjà commis plusieurs ouvrages sur les évènements du 11 septembre et il est devenu l'un des leaders de la cause conspirationniste. Aucun des domaines qu'il traite ne relève de sa compétence, mais qu'à cela ne tienne, le garçon a un avis sur tout !

 

Heureusement, comme souvent dans ces cas-là, n'importe quel lecteur un peu éveillé et ouvert d'esprit s'aperçoit vite du degré de fumisterie du discours. A condition bien entendu de s'être un minimum informé sur le sujet...

 

Ryan Mackay, scientifique travaillant à la Nasa, a même produit un document de plus de 200 pages (!) qui corrige toutes les bêtises qui ont pu être avancées sur le plan technique, pour un passage concernant uniquement un chapitre d'un (!) des livres produits par cet auteur.

Que D.R. Griffin ait pondu des inepties sans nom sur le plan technique n'est pas étonnant en soi... mais qu'il fasse en plus systématiquement et uniquement référence dans ses écrits aux idioties avancées sur le site de Jones notamment, montre que sa démarche reste d'une partialité et d'une superficialité assez consternantes.

 

Ce que je trouve personnellement encore plus déplorable, c'est l'utilisation récurrente du mensonge pour propager ces thèses farfelues.

Je ne prendrai qu'un exemple, assez symptomatique et édifiant, mais il y en aurait bien d'autres.

 

 

Les appels "on board"...

 

Des appels téléphoniques ont été passés par les victimes des avions détournés, souvent à des proches, depuis les téléphones mis à disposition sur les sièges des passagers.

Pendant longtemps et à tort, Griffin a soutenu que ces téléphones à bord n'existaient pas et tout cela avait donc été inventé. Il a par la suite était obligé de faire amende honorable lorsqu'il s'est aperçu de sa bévue. Mais il n'a pas renoncé pour autant à remettre en cause l'existence et l'honnêteté de ces appels, quitte à écrire des énormités !

 

Voilà maintenant plusieurs mois qu'il affirme que le FBI lui-même réfute ces appels, et notamment ceux de Barbara Olson (vol 77 - Pentagone). Pour lui, le FBI a même nié que Barbara Olson ait pu téléphoner à son mari Ted :"Et pourtant, le rapport du FBI de 2006 a déclaré que les deux appels mentionnés par l’ancien procureur général de ce même ministère n’avaient jamais existé".

 

Ce n'est pas un gros, mais un ENORME mensonge...

 

En effet, le FBI, a fourni comme preuve lors d'un procès public les listes des différents appels. Il se trouve qu'un seul a pu être attribué formellement à Barbara Olson (non abouti, durée de 0 seconde) mais 5 autres n'ont pu être identifiés : ni l'appelant, ni l'appelé. De la même façon, d'autres appels n'ont pu être complètement attribués sur les 3 autres vols détournés. Or, il faut savoir que ces cinq appels inconnus sur le vol 77 sont tout à fait concordants avec ceux décrits par Ted Olson en termes de timing.

 

 

 

 

 

Dire ainsi que le FBI a conclu que les appels de Barbara Olson n'avaient pas été passés relève donc d'une malhonnêteté incroyable : il a été justement expliqué que les deux appels de Barbara à son mari pouvaient parfaitement se situer parmi ces cinq appels non-identifiés ! Et ces faits sont maintenant connus depuis plusieurs années de tous ceux qui se sont intéressé un minimum au dossier...

 

 

Pour plus de détails, une page très intéressante sur les autres propos fantaisistes de DRG sur le sujet.

 

 

Cela prouve indubitablement de la part de Griffin soit une extraordinaire méconnaissance du dossier, soit une volonté manifeste de travestir la réalité. Dans les deux cas c'est totalement scandaleux et relève de l'escroquerie intellectuelle.

 

Ce genre de raccourcis foireux et malhonnêtes sont nombreux dans les écrits de Griffin. Mais les bouquins, eux, continuent de se vendre comme des petits pains ! Tel le grand messie cosmo-planétaire, ses propos sont même bus comme du petit lait par ses thuriféraires et coreligionnaires aux petites mains dévouées, diffusant ad nauseum ces allégations mensongères à travers le net...

 

 

 

Question...

 

Mais pourquoi les leaders de la théorie du complot ont-ils besoin de raconter des bobards de plus en plus gros ?

Poser la question, c'est bien sûr déjà y répondre... Malheureusement, comme si cela ne suffisait pas, d'autres fadaises sont sorties dernièrement pendant que d'autres sont en préparation !

 

Quand on trouve un bon filon...

 

 

 

 

 

 

 

 

Des relevés sismiques très loquaces !


Que ce soit dans le film Loose Change ou sur le site de Jones, plusieurs personnes sont venues nous expliquer que les relevés sismiques liés aux effondrements des tours attestaient du fait que des explosions avaient eu lieu avant ou pendant ces effondrements... et parfois même avant l’impact des avions ! Cela présente bien sûr l'avantage de corroborer les allégations de Rodriguez et d’autres témoins.

 

Sur le site de Jones, le professeur de théologie (!) Mac Queen, ou l’ineffable Ross, spécialiste en tout mais fiable à peu près sur rien, ont publié chacun leur article censé démontrer ces affabulations. Par bonté d'âme, je ne reviendrai pas sur les multiples plantages de Ross et Furlong sur la lecture de ces graphiques... Les plus curieux pourront aller chercher le bêtisier assez hallucinant de cet article .

 

Voici le type de relevés qui ont pu être fournis, avec à la fois les signaux des impacts d'avion et des différents effondrements :

 

 

 

 

Je n'entrerai pas ici dans les détails expliquant la différence entre ondes primaires et secondaires qui sont relevées par les sismographes : cela m’a certes rappelé quelques souvenirs en lisant les différents articles mais nous n’allons pas faire ici un cours de parasismique (ou plutôt sismique - voir la mise à jour).

 

Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que lorsque la terre tremble, l’onde créée se propage avec une certaine vitesse. Et cette vitesse peut fortement varier en fonction du terrain dans lequel l'onde se diffuse. Lorsque les appareils enregistrent le signal, et comme ils se trouvent à une certaine distance de l’épicentre, ils le relèvent avec un certain retard par rapport à l'évènement lui-même.

 

Un laboratoire d’observation des mouvements terrestres (le LDEO) a fourni ses relevés à partir de plusieurs stations de mesure. En fonction de la distance du WTC, on peut observer que le signal se décale dans le temps. Mais comme la vitesse de propagation change selon les terrains traversés il est délicat de déterminer l’heure exacte de déclenchement du séisme. Il n’y a qu’à voir le tracé des différentes vitesses de propagation qui montrent sur le graphique la difficulté d’évaluer très finement cette célérité, différente d’une station à l’autre.

 

 

 

Pour en avoir une bonne estimation, il faut générer artificiellement une impulsion et mesurer ensuite précisément le temps de trajet. Si ce calibrage n’a pas été fait, il est illusoire de déterminer l’heure des impacts à la seconde près à partir des graphes. Les différences de timing concernant le déclenchement des évênements, recalculé à partir des différents sismogrammes, sont donc tout à fait normales... et ne cachent rien de suspect Monsieur Ross !

 

 

Le graphique suivant montre le détail des deux crashs d'avion et des deux effondrements des tours jumelles...

 

Pour les effondrements, l’évaluation du point de départ du signal est d’autant plus compliquée que sur les graphes proposés on voit bien qu’il y a plusieurs phases dans le signal et que ce point est bien sûr noyé dans le bruit de fond initial.

 

Quelles sont ces phases observées ?
Au début, se lit un bruit de fond, caractéristique de tout relevé sismique.
Ensuite le signal croît jusqu’à atteindre un maximum, puis décroît pour revenir à la normale.


Comment interpréter les différentes phases ?
Les premières vibrations sont intervenues au moment même de l’effondrement en se transmettant au sol au travers de la structure de la tour puis des fondations. C’est le même phénomène qui a été observé lors du crash des avions qui ont donné lieu, eux aussi, à des mini-séismes.
L’intensité s’est accrue jusqu’à ce que les premières poutres arrivent au sol (celles tombées sur le côté des tours) puis le front de l’effondrement, donnant alors la plus forte intensité.

Ensuite le signal s’est amorti, comme dans tout séisme...

 

 

Détecter des explosions dans ces signaux relève d’un don de voyance assez remarquable puisqu’il est déjà difficile de distinguer précisément les différentes phases de l’effondrement. Quant à déterminer précisément le point de départ du séisme dans le temps, nous avons vu que c'était illusoire...

Affirmer donc, comme le fait MacQueen, que des vibrations sont intervenues avant que les poutres n'arrivent au sol, pour attester de la survenue d'explosions dans les tours au cours de l'effondrement est donc totalement fallacieux :
* d'abord ces vibrations n'ont rien de surprenant vu qu'elles se sont transmises pendant l'effondrement au travers de la tour. * ensuite, des explosions capables de générer de telles vibrations présentent aussi le désagréable inconvénient de créer un bruit monstre : c'est pour cela que lors des démolitions contrôlées les charges sont décalées de quelques millisecondes...

 

Ce qui est beaucoup plus intéressant à analyser, par contre, c’est l’étalement des courbes qui donne une idée de la durée des effondrements... Notez qu'il a été mis des intervalles d'incertitude importants sur l'heure de survenue des différents évènements.

 

Ce tableau est cinglant pour les thèses conspirationistes concernant la tour 7 : pour celle-ci, la durée du signal a été de 18 secondes ! Presque 2 fois plus que les tours jumelles, alors que la tour était plus de 2 fois moins haute !!

Cela corrobore parfaitement la thèse de l’effondrement interne que les conspirationnistes ne veulent ni voir, ni surtout montrer… Avec ces relevés, la théorie de la démolition contrôlée en 6,5 secondes s'effondre complètement ! Mais cela, bien sûr, Gage, Jones et leurs acolytes n’en parlent pas...

Plus de détails et dans ce pdf, ainsi que sur cette page.

 

Mise à jour le 10/03/2010

 

Sur le forum de Reopen, précisément , un des participants semble avoir recueilli l'avis d'un spécialiste en sismologie. Cet "expert" attaque assez vertement la rubrique ci-dessus, en expliquant qu'il voulait la confronter à sa propre étude, mais que ce qui est présenté ici n'est pas exploitable, trop "simpliste"... J'en déduits que ce monsieur n'a visiblement pas compris l'objet de ce site et que ce doit être lui qui a dû écrire l'article annoncée depuis maintenant plusieurs semaines par les Reopenistes.

Voici le passage reproduit in extenso :

 

Au contraire de ce que vous faites, ReOpen911 a contacté un spécialiste sur la question, M Rousseau est géophysicien spécialiste en géophysique et géologie et docteur d’état en modélisation gravimétrique, il a par ailleurs publié dans de nombreuses revues reconnues ainsi que participé à des congrès européens à comité de sélection. Il nous a autorisés à diffuser ses réponses lorsque l’on lui a demandé ce qu’il pensait de votre analyse. Voici ce qu’il répond à notre association :

« A la lecture de l'objet du message, j'étais a priori heureux de pouvoir confronter mon étude à des arguments différents des miens, mais au moins sérieux. Hélas, ce n'est pas le cas, et l'auteur ne paraît pas avoir dépassé le niveau du primaire dans l'étude de la propagation des ondes sismiques, comme l'atteste son propre vocabulaire : par exemple, on ne parle plus depuis des lustres d'ondes "primaires" et "secondaires", mais d'ondes de pression P et de cisaillement S , de même que le mot "parasismique" s'applique à la construction des immeubles. De plus, il ne semble pas connaître les ondes de surface, les plus importantes du point de vue énergie destructrice.

Le présomptueux auteur déclare doctement que "lorsque la terre tremble, l'onde créée se propage à une certaine vitesse...". C’est faux, il y a plusieurs types d'ondes générées dans un solide : deux de volume (P et S) et deux de surface (de Love et de Reyleigh), qui ont toutes des vitesses différentes ; c'est d'ailleurs ainsi qu'on les reconnaît sur un sismogramme. En ce qui concerne la vitesse des "terrains traversés", c'est pour le moins simpliste : en effet, c'est la vitesse du terrain le plus rapide qui intervient quand il y a superposition, et si la couverture superficielle est peu épaisse (quelques dizaines de mètres), elle sera invisible à plus de 30 km de la source (à cause du phénomène des ondes coniques). Or le bed-rock de la région de New-York est homogène ! De plus, ce pauvre monsieur, quand il déclare "qu'il est illusoire de déterminer l'heure des impacts à la seconde près à partir des graphes", sait-il que c'est pourtant ainsi qu'on détermine l'heure et l'épicentre des séismes...? »

La conclusion d’un article de ce même spécialiste est la suivante :
«La démolition contrôlée des trois tours, suggérée par les témoignages visuels et auditifs, ainsi que par les observations sur leurs chutes, est donc confortée par l’analyse des ondes sismiques émises au moment des percussions par les avions et au moment des effondrements.»

 

Monsieur Rousseau est donc spécialiste en sismique ? Fort bien ! Reprenons donc ses affirmations péremptoires point par point...

 

A la lecture de l'objet du message, j'étais a priori heureux de pouvoir confronter mon étude à des arguments différents des miens, mais au moins sérieux. Hélas, ce n'est pas le cas, et l'auteur ne paraît pas avoir dépassé le niveau du primaire dans l'étude de la propagation des ondes sismiques, comme l'atteste son propre vocabulaire : par exemple, on ne parle plus depuis des lustres d'ondes "primaires" et "secondaires", mais d'ondes de pression P et de cisaillement S , de même que le mot "parasismique" s'applique à la construction des immeubles. De plus, il ne semble pas connaître les ondes de surface, les plus importantes du point de vue énergie destructrice.

 

Là j'avoue que je vais m’auto-flageller pendant deux mois matin et soir, car effectivement, j’aurais dû écrire sismique plutôt que parasismique. Il se trouve que le génie parasismique étant au programme de l’agrégation GC, les éléments essentiels de sismique étaient dispensés dans ce cours, d’où mon étourderie. Mea culpa, mea maxima culpa !!…

 

Pour le reste : merci, mais je connais parfaitement la différence entre ondes volumiques (pression ou cisaillement) ou surfaciques (Rayleigh ou Love). Il se trouve que dans un cas comme dans l‘autre, l’une des ondes est en avance sur l’autre. C’est pour cela que les ondes de volume sont parfois appelées primae et secundae undae (à noter un moyen mnémotechnique de ne pas se tromper entre les deux puisque les initiales sont les mêmes : Pression et Shear (cisaillement) pour Primaires et Secondaires dans l'ordre d'arrivée).

Je l’ai dit maintes fois sur ce site, le but, n’est pas d’assommer le lecteur... Les références sont données pour ceux qui souhaiteraient aller plus loin. Ce choix de terminologie était donc parfaitement conscient et souhaité, notamment pour ne pas avoir à expliquer les différentes formes prises par ces ondes et comment sont calculées leurs vitesses de propagation en fonction de la densité du terrain traversé. En rester là suffisait largement à la bonne compréhension de la chronique vu que, de toute façon, un seul type d'onde a pu être exploité, c'est ce que nous allons voir.


Le présomptueux auteur déclare doctement que "lorsque la terre tremble, l'onde créée se propage à une certaine vitesse...". C’est faux, il y a plusieurs types d'ondes générées dans un solide : deux de volume (P et S) et deux de surface (de Love et de Reyleigh), qui ont toutes des vitesses différentes ; c'est d'ailleurs ainsi qu'on les reconnaît sur un sismogramme. En ce qui concerne la vitesse des "terrains traversés", c'est pour le moins simpliste : en effet, c'est la vitesse du terrain le plus rapide qui intervient quand il y a superposition, et si la couverture superficielle est peu épaisse (quelques dizaines de mètres), elle sera invisible à plus de 30 km de la source (à cause du phénomène des ondes coniques). Or le bed-rock de la région de New-York est homogène ! De plus, ce pauvre monsieur, quand il déclare "qu'il est illusoire de déterminer l'heure des impacts à la seconde près à partir des graphes", sait-il que c'est pourtant ainsi qu'on détermine l'heure et l'épicentre des séismes...?

 

Malheureusement, si on n'exploite que les relevés sismiques des stations autour de New-York citées en référence, il semble bien que M. Rousseau ait écrit une énorme bêtise.

Comme c’est expliqué dans ces documents des sismologues américains, les seules ondes qui ont été enregistrées de manière significative et exploitable sur les différentes stations sont les ondes de Rayleigh (donc de surface). Et c'est pour cela que je n'ai évoqué qu'un seul type d'ondes précédemment.
Cela est dû au fait que les événements (crashs et effondrements) étaient d'intensité modérée et se sont produits en surface, alors que pour des séismes, la zone de fracture peut se produire à plusieurs kilomètres de profondeur sous terre… Vous noterez que M. Rousseau arrive à écorcher le nom de John William Strutt Rayleigh, ce qui est tout à fait exquis pour un spécialiste du domaine !

C’est bien parce que ces ondes étaient essentiellement de surface, que d’une station à l’autre, les vitesses moyennes de propagation ont assez sensiblement varié autour de la valeur de 2 km/s. C'est visible sur le graphique fourni plus haut extrait de ce même article. Parfois, c'est aussi expliqué, les vitesses moyennes sont montées jusqu'à 3 km/s, contredisant de manière cinglante l'analyse faite par M. Rousseau pour ce cas particulier.

De ce fait, les intervalles de tolérance sur la détermination du timing des événements allaient de 2 à 4 secondes et c’est ce que j’ai bien sûr indiqué dans mon texte. Nous n'aurons donc jamais le déclenchement des effondrements par ce biais à la seconde près. De plus, l'impossibilité de déterminer le moment exact où les vibrations transmises dans la tour ont réellement affecté les sismographes est aussi une source d'incertitude.

En outre, dans le cas de la tour 7, l'étude des sismogrammes montre que l'effondrement a duré bien plus longtemps que les 6,5 secondes que les truthers avancent de manière mensongère. Les deux phases de l'effondrement (interne puis façade) apparaissent même clairement.

 

La démolition contrôlée des trois tours, suggérée par les témoignages visuels et auditifs, ainsi que par les observations sur leurs chutes, est donc confortée par l’analyse des ondes sismiques émises au moment des percussions par les avions et au moment des effondrements.


Cette dernière phrase laisse augurer de la remarquable qualité du papier à venir ! Surtout lorsqu’on lit les articles que j'ai donnés en référence : comment pourrait-on tirer une quelconque conclusion confirmant la présence d'explosifs alors que l'attentat de 1993 (500 kg d'explosifs dans les sous-sols d'une des tours) n'a pas eu le moindre effet sur les sismographes, même le plus rapproché (à 16 km) ?

Cette fois-ci, par contre, ils auraient enregistré des explosions, bien qu'aucun signal sonore caractéristique n'ait été recueilli par les dizaines de caméras présentes sur place... Magnifique ! Magique même !

 

Vraiment, j'ai hâte de lire cet article quasi-extralucide !! :-)))

 

 

 

Ben Laden superstar


Les partisans de la théorie de l'inside job ne veulent pas seulement tordre la Science en 4, ils souhaitent aussi réécrire l'Histoire.

 

Ainsi, pour donner de la consistance à leurs théories fumeuses, ils réfutent toutes les revendications qui ont pu être faites des attentats...

 

L'une des vidéos les plus embarrassantes pour eux est celle de Jalalabad où Ben Laden, en compagnie des ses lieutenants, a décrit par le menu la préparation et le déroulement des attentats. De nombreux extraits sont disponibles sur le net...

 

 

 

Cette vidéo, trouvée par les militaires américains en novembre 2001, les conspirationnistes essaient par tous les moyens de la faire passer pour un "fake", un faux... Et pour cela, tous les moyens sont bons !

 

 

 

 

Ben Laden porte un anneau en or au doigt ce qui est formellement interdit par ses préceptes religieux !!

Docu-fiction "Zéro" : 1h10min...
FAUX !!!

Cette bague, Ben Laden la porte depuis des années ! Quant à savoir si elle est en or, lui seul le sait.


 

Dans la vidéo, Ben Laden écrit de la main droite

alors qu'il est gaucher !!

 

Docu-fiction "Loose Change" : 57min...

FAUX !!!

Il est vrai que la fiche du FBI le qualifie de gaucher, mais il est en fait ambidextre...


Le personnage dans la vidéo ne ressemble pas du tout à Ben Laden, c'est un sosie !!

Même sa voix a été imitée !!

 

Docu-fiction "Zeitgest" : 48min...

FAUX !!!

Comme si le Canteloup des montagnes afghanes avait pu se déguiser et reproduire les voix de tous les participants de cette fameuse réunion !

 

 

 

 

 

 

 

Sans parler des autres vidéos de revendication posthumes mettant en scène les pirates de l'air et dont voici quelques images...

 

 

Tous ces extraits sont tirés de l'excellente vidéo "The Usual Suspects" qui tord le coup à toutes ces rumeurs imbéciles... A lire aussi, cette page, très documentée.

 

 

Pourquoi les conspirationnistes ont-ils besoin de toujours plus travestir les faits ??

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous prendrez bien un peu de Pancake ?


Il est fréquent de lire sur le net deux affirmations concernant l'enquête qui a été menée par le NIST sur les Twin Towers :

 

1) Le NIST n'a pas poursuivi les études de l'effondrement jusqu'au bout et s'est contenté de décrire son amorce,

2) Le NIST a renié la "théorie du Pancake" qui décrit l'effondrement comme un empilement successif des planchers.

 

Lorsque ces deux affirmations viennent à la suite et dans la bouche de la même personne, cela ne peut que questionner : comment le NIST a-t-il pu réfuter une théorie sur le déroulement de l'effondrement alors qu'il ne l'a étudié que dans son amorce ? C'est totalement absurde !...

 

Surtout, dire que le NIST a renié la théorie du Pancake est un gros mensonge, un de plus... Mais cela n'étonnera plus personne, c'est une habitude de la part des théoriciens de la conspiration.

Ce qui a été précisé, notamment dans le cadre des FAQs, c'est que cette théorie n'était pas adéquate pour décrire l'amorce de l'effondrement. Jamais il n'a été question de l'effondrement en lui-même.

D'ailleurs, non seulement le NIST n'a pas renié cette théorie mais il l'a utilisée (!!!) pour expliquer certaines constatations dans le cadre de l'enquête. C'est bien sûr écrit noir sur blanc dans les rapports pour qui veut bien prendre la peine de les lire...

 

Pourquoi n'est-il pas allé plus loin dans l'explication de l'effondrement proprement dit ? Parce que la constitution de la tour et les études menées ne laissaient plus aucun doute sur les causes de la ruine et le fait que l'effondrement ne pouvait s'interrompre. Nous allons détailler ici pourquoi...

 

L'amorce

Nous avons vu, par ailleurs, que l'amorce de la ruine s'était produite par flambement des poteaux. Ils avaient perdu une bonne partie de leur rigidité en raison de la montée en température, mais aussi une part de leur stabilisation latérale du fait de la défaillance locale des planchers.

L'effondrement amorcé, un bloc de plusieurs étages (respectivement 13 et 26 pour les tours 1 et 2) s'est alors écrasé sur le plancher situé juste en dessous des poteaux défaillants.

 

La structure

A ce niveau, il n'est pas inutile de rappeler la constitution de l'ossature de la tour...

Structurellement, la tour était constituée de grands poteaux continus (reliés entre eux soit par boulonnage, soit par soudage) et de poutres treillis attachées à ces poteaux sur des platines soudées. Nous pouvons apprécier les dimensions de ces organes de liaison sur les photos ci-dessous.

 

 

Le schéma d'assemblage des éléments était donc le suivant :

 

 

Ce qu'il faut bien comprendre du point de vue de la descente de charges (ou report de charges) c'est que les planchers avaient uniquement leur propre poids et la charge d'exploitation (de type 'bureaux') à reprendre.

 

Bien sûr, l'autre fonction des planchers était aussi de stabiliser les éléments verticaux vis à vis du flambement. Sans eux, les poteaux ne pouvaient pas tenir.

 

Les charges variant très peu du rez-de-chaussée au 110ème étage, ils étaient quasiment identiques de haut en bas de la tour.

 

 

Les poteaux, par contre, devaient faire transiter toutes ces charges du haut de la tour vers les fondations. Cela explique pourquoi les épaisseurs de ces éléments allaient croissantes de haut en bas du building. Ces épaisseurs étaient même assez impressionnantes par endroits, puisqu'elles atteignaient parfois 8 à 9 cm !

 

 

La théorie du Pancake

Suite à l'amorce de l'effondrement, la continuité de la descente de charge au travers des poteaux a été rompue. Partant de là, les 13 étages qui ont chuté devaient reporter leur poids sur la structure inférieure... Comment pouvaient-ils le faire ? Deux solutions...

* une première repose sur une hypothèse totalement surnaturelle, amenant à supposer que tous les poteaux sont tombés parfaitement l'un sur l'autre et que les charges ont continué à transiter en totalité dans la file assemblée, comme si de rien n'était.

C'est ce qu'ont justement envisagé Bazant et ses coauteurs dans leur article de 2008. A condition de croire au Père Noël, effectivement, les charges ont pu se reporter uniquement sur les poteaux... Le problème, c'est que les auteurs de cet article ont précisément démontré que, même en prenant ce cas hyper favorable et totalement invraisemblable, les poteaux immédiatement inférieurs ne pouvaient pas tenir en raison de l'effet dynamique !...


* une deuxième solution, beaucoup plus réaliste, consiste à envisager que ce report de charge s'est produit de façon anarchique, et pour une bonne partie, sur le plancher inférieur...

Oui mais, dans ce deuxième cas, comment voulez-vous qu'un plancher conçu pour soutenir uniquement sa propre charge reprenne, en plus, celle de 13 de ses confrères ? Même du point de vue statique, c'est totalement IMPOSSIBLE. Il n'y a qu'à regarder à nouveau les attaches des poutres treillis sur les poteaux pour s'en convaincre !
Ainsi, le plancher en dessous de l'effondrement n'a pu que se rompre, augmentant au passage la masse du bloc en mouvement (!) et ainsi de suite jusqu'au sous-sol... C'est la théorie du Pancake.

 

Les effets de l'effondrement sur les poteaux

Si les planchers ont chuté les uns sur les autres en rompant simplement leur liaison, pourquoi les poteaux ne sont pas restés érigés en fin d'effondrement ?

La première remarque qu'il faut formuler avant d'aborder ce point est l'état de rectitude assez remarquable de la quasi totalité des éléments dans les décombres...

 

 

 

 

Pourquoi a-t-on observé ce phénomène ?

 

Tout simplement parce que les poteaux étaient sensés travailler uniquement en traction-compression. Du coup, les liaisons entre éléments étaient très largement sous-dimensionnées par rapport aux rotules plastiques admissibles pas les poteaux. C'est vrai pour ceux de façades (boulonnés - cf calcul FEMA Figure B7) mais aussi pour ceux ayant été soudés au cœur.

 

 

Rupture des boulons avant plastification de la section

 

 

Les soudures sont même étonnamment légères par rapport aux éléments assemblés. Elles ont été faites bout à bout, avec une pénétration partielle (!) (1/3 environ de l'épaisseur), sans aucune préparation (!!) (chanfrein en V ou tulipe) et sur deux membrures seulement (!!!). C'est à faire bondir tout spécialiste de construction métallique, surtout avec les précautions draconiennes imposées à l'heure actuelle pour réaliser une soudure sur chantier !!!

 

Même les soudures des membrures des colonnes
laissaient clairement à désirer...

 

 

 

Ces deux constatations basiques expliquent très logiquement comment s'est produite la ruine des poteaux assemblés.
Dans l'immense chaos résultant de l'effondrement, ils ont été soumis à des actions horizontales importantes pour lesquelles ils n'étaient absolument pas dimensionnés. Ils se sont alors mis en flexion, et sans atteindre le seuil de déformation plastique du poteau, les liaisons ont lâché brutalement (boulons ou soudures). Cette rupture quasi fragile a libéré de manière très violente l'énergie élastique stockée dans les éléments, ce qui a provoqué une partie des éjections.

 

 

Petite anecdote : dans son livre, Eric Raynaud s'étonne de la "présence dans les débris de structures d'acier découpées en éléments de longueur transportables". Comme si les gens ayant planifié tout cela, étaient allés jusqu'à choisir de découper les poutres pour pouvoir les transporter par camion... Mais dans quel monde vit cet auteur ? Celui des Bisounours ?

Si les poteaux ce sont retrouvés à cette longueur, c'est justement parce que ce sont les liaisons qui se sont rompues. Et comme ils ont été livrés sur chantier selon des dimensions standard, satisfaisant notamment aux gabarits routiers, cela explique pourquoi ils étaient 'découpés' de la sorte après l'effondrement ! Si Eric Raynaud était allé voir n'importe quel ingénieur travaillant en construction métallique, il lui aurait expliqué cela...

 

 

Pour conclure...

Nous pouvons dire que les liaisons des planchers, compte tenu de l'énorme masse à reprendre, ne pouvaient pas offrir une résistance suffisante pour stopper l'effondrement. C'est ce qui a produit "l'effet Pancake" : une chute en cascade des planchers les uns sur les autres amenant une mise en pression du bâtiment (apparition des fameux 'squibs'), et au final, la ruine complète de l'ouvrage qui avait perdu tous ses éléments stabilisateurs.

Voir également ceci... Ou les explications du NIST .

Rappelons également que tout dernièrement, plusieurs articles sont parus dans des revues à comité de lecture et n'ont bizarrement pas besoin d'explosifs pour expliquer les effondrements...

 

Cherepanov, G.P.  Collapse of towers as applied to September 11 events Materials Science v. 44 2008
B.A. Izzuddin, A.G. Vlassis, A.Y. Elghazouli, D.A. Nethercot Progressive collapse of multi-storey buildings due to sudden column loss — Part I: Simplified assessment framework Engineering Structures v. 30, Issue 5 2008
A.G. Vlassis, B.A. Izzuddin, A.Y. Elghazouli, D.A. Nethercot Progressive collapse of multi-storey buildings due to sudden column loss—Part II: Application Engineering Structures v. 30, Issue 5 2008
Jeom Kee Paik, Bong Ju Kim Progressive collapse analysis of thin-walled box columns Thin-Walled Structures v. 46, Issue 5 2008
Cheol-Ho Lee, Seonwoong Kim, Kyu-Hong Han, Kyungkoo Lee Simplified nonlinear progressive collapse analysis of welded steel moment frames Journal of Constructional Steel Research v. 65 Issue 5 2009
Feng Fu, Progressive collapse analysis of high-rise building with 3-D finite element modeling method Journal of Constructional Steel Research in press 2009
A.G. Vlassis, B.A. Izzuddin, A.Y. Elghazouli, D.A. Nethercot, Progressive collapse of multi-storey buildings due to failed floor impact Engineering Structures in press 2009
Santiago Pujol, J. Paul Smith-Pardo A new perspective on the effects of abrupt column removal Engineering Structures, v. 31, Issue 4 2009
Hyun-Su Kim, Jinkoo Kim, Da-Woon An Development of integrated system for progressive collapse analysis of building structures considering dynamic effects Advances in Engineering Software v.40, Issue 1 2009
Jinkoo Kim, Taewan Kim, Assessment of progressive collapse-resisting capacity of steel moment frames Journal of Constructional Steel Research v.65, Issue 1 2009

 

 

A lire également, ce livre :

 

 

 

 

Encore des agents de la CIA cherchant à couvrir l'inside job ?

 

 

 

 

-------------------- Une vidéo synthétique --------------------

 

 

 

 

 

 

 

 

Après les photos trafiquées, voici les vidéos !

 

Après les photos bidonnées grossièrement, voici donc les vidéos.

 

Une première...

 

 

 

Et une deuxième, dont la bande-son a été reconstruite pour les besoins du documentaire, mais qui sert maintenant aux conspirationnistes pour 'prouver' leurs assertions...

 

Montage
Original

 

Une analyse même sommaire du son permet de mettre le montage en évidence. D'ailleurs l'un des personnages dit : "Oh ! Mon dieu !", ce qui semble très suspect pour une séquence prise en plein New-York. Bien sûr, la version originale laisse entendre un "Oh ! My God !" qui laisse peu de place au doute sur le montage intégral de la séquence.

 

 

Pour rétablir la vérité, voici une comparaison édifiante à partir des nombreuses vidéos prises ce jour-là...

 

 

 

C'est à se demander où s'arrêteront la manipulation et le mensonge !

 

 

 

Ajout le 04/03/2010 : deux montages compilant quelques vidéos avec bande son pour comparaison...

 

 

Démolition contrôlée vs WTC 1 & 2
Démolition contrôlée vs WTC 7

 

 

Aucun son d'explosion sur ces vidéos... Ni peu de temps avant les effondrements, ni pendant.

 

 

 

A voir aussi la rubrique concernant les témoignages d'explosions...