PENTAGONE - WTC7 - NANOTHERMITE
Synopsis
TWIN TOWERS
Pourquoi de tels effondrements ?
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Les effondrements des tours jumelles du World Trade Center le 11 septembre 2001
ont marqué les esprits.
C’était la première fois depuis la ruine du pont de Tacoma
en 1940 qu’on filmait une telle catastrophe.
La vitesse et la rectitude des effondrements ont tout particulièrement
intrigué et bruité la toile.
Nous allons regarder cela de plus près…
En préambule, rappelons la cause principale des effondrements : des incendies
étendus sur plusieurs étages,
amorcés par plus de 20 m3 de kérosène et contre lesquels,
faute d’accès, les pompiers n’ont pu lutter efficacement.
La structure porteuse des tours étant en acier, sans protection active
ou passive, ou en tout cas très amoindries,
le matériau est très vite monté en température et
a perdu l’essentiel de sa résistance mécanique.
Lorsqu’un ou plusieurs étages ont cédé, ce sont des
blocs d’environ 15 (WTC1) et 30 étages (WTC2) qui se sont mis en
mouvement.
Il était impossible que de telles masses soient stoppées par la
structure sous-jacente. Elle n’était pas calculée pour cela
!
Comment ceci… aurait pu arrêter cela ?
Cette impossibilité est d’autant plus flagrante lorsqu’on
observe en détail une technique de démolition contrôlée
appelée « vérinage ». Dans ce cas, sans explosif mais
avec des vérins, un bloc de 6 à 8 étages maximum (et parfois
moins) est désaxé.
Il chute alors sur le reste du bâtiment et le détruit complètement.
C’est la gravité qui exerce le rôle moteur et explique la
trajectoire verticale des effondrements : pour dévier ou basculer le
bloc
en mouvement, il aurait fallu que des actions s’exercent latéralement.
Les masses étaient telles dans le cas des tours jumelles
(15 et 30 étages), que l’énergie acquise, dès l’amorce
du mouvement, était considérable.
D’où le peu d’effet de la structure sous-jacente sur l’accélération
subie… et donc la rapidité de chute des tours 1 et 2.
Contrairement à ce qui a été affirmé de façon
mensongère par les conspirationnistes, cette chute « parfaitement
symétrique »
n’a rien d’étonnant. Des cas semblables se sont d’ailleurs
produits dans l’histoire de la construction.
Par exemple au Brésil en 2010, un immeuble de 37 étages, encore
en construction, s’est effondré sur lui-même tuant les 3
ouvriers
qui travaillaient à l’intérieur. La tour est tombée
sans affecter les immeubles voisins…
Malgré ces évidences du point de vue de la physique, un architecte
américain, Richard Gage, a constitué une association
d’« Architectes et Ingénieurs pour la vérité
sur le 11 septembre » qui réclame, au travers d’une
pétition, la réouverture
de l’enquête sur les effondrements.
Le nombre de signatures est à ce jour de plus de 1700, mais une pétition
de « Boulangers et Pâtissiers » ou
« Bouchers et Charcutiers pour la vérité sur le 11 septembre
» aurait autant de poids et de valeur…
Pourquoi ?
Parce qu’en calcul de structures,
il y a autant de différence entre un architecte, un ingénieur
et un scientifique
qu’en médecine entre un pharmacien, un médecin généraliste
et un professeur.
Si ces différents métiers existent, comme pour les boulangers,
pâtissiers, bouchers ou charcutiers, c’est qu’ils ont
chacun des exigences de compétences différentes.
Pour l’expertise de situations telles qu’ont connues les tours jumelles,
ce sont aux scientifiques ayant bâti les codes de calcul
qu’on s’adresse. Pas aux ingénieurs qui ont conçu
les bâtiments pour résister à des charges « classiques
».
Vous viendrait-il à l’idée de consulter votre pharmacien
pour un grave problème cardiaque ?
Pourtant, même les architectes d’intérieur sont répertoriés
par Gage dans sa pétition !…
Mais ce n’est pas la seule ineptie véhiculée par Gage. Non
content de tromper le quidam sur le degré d’expertise des membres
de son association* il persiste à déclarer que l’effondrement
des tours jumelles aurait dû s’arrêter !
Lors d’une tournée mondiale de conférences, il proposa même
une démonstration fracassante,
faisant chuter deux cartons l’un sur l’autre…
*Même des ingénieurs en électricité, informatique,
hydraulique, mécanique auto… représentant 95 % des signataires
donnent leur avis sur l’effondrement des tours !
Si deux cartons permettent de modéliser des tours de 110 mètres
de haut, alors il faut renvoyer
sans attendre tous les ingénieurs travaillant chez Airbus et Boeing…
Des avions en papier devraient suffire à leurs modélisations et
Gage se chargera sûrement de leur confection.
De sérieuses économies de matière grise en perspective
!
Pour plus d’informations…
http://www.pseudo-sciences.org/