L'effondrement des tours WTC1 et WTC2 (à voir également, le documentaire dans Ressources)
Nous allons voir ici quels sont les éléments scientifiques pouvant expliquer l'effondrement des deux tours jumelles.
La question mérite d'être posée car si nous répondons objectivement à ces trois questions : * les tours étaient-elles conçues pour résister à un crash d'avion ? OUI, la preuve : elles n'ont pas bronché à l'impact... * pouvaient-elles résister à un incendie ? OUI, il s'en est même produit plusieurs au cours de la vie de l'ouvrage... * à un fort séisme ? OUI... ... les trois réponses affirmatives peuvent effectivement laisser l'observateur perplexe quant aux causes réelles de l'effondrement.
Après avoir rappelé la chronologie, nous reprendrons chacun des points pour essayer d'y voir un peu plus clair...
Nous verrons au final que la question à se poser n'est pas...
"Qu'est-ce qui a bien pu faire que les tours se sont effondrées ?"
mais...
"Par quel miracle auraient-elles encore pu tenir ?"
La chronologie La chronologie des évènements est connue de tous :
1) Le crash des avions 3) L'amorce de l'effondrement 4) L'effondrement 5) La combustion pendant encore plusieurs semaines...
C'est bien l'enchaînement des deux premiers évènements qui a provoqué les suivants et c'est ce que nous allons voir tout de suite.
Analyse du processus d'effondrement 1) Le crash et ses conséquences Le choc des avions sur les tours a eu des effets très visibles... Mais mis à part la boule de feu d'une dimension colossale, ce qui est évident sur les photos, c'est que la structure périphérique a été endommagée sur au moins la moitié d'une façade.
Images : http://www.wai.com/project.aspx?id=1817&type=600
La descente de charges se faisait, d'après les études qui ont été menées, pour 60 % au cœur du building et 40 % sur les poteaux périphériques. Il est possible de visualiser
les poteaux du cœur et périphériques sur les photos qui
suivent...
Le plancher apparaît avant coulage du béton sur la photo de droite : poutres treillis en acier et bacs nervurés servant de coffrage. Il faut noter au passage qu'il n'y a pas de connecteurs acier-béton sur les poutres ou les bacs. Nous y reviendrons plus tard.
La destruction de certaines colonnes en périphérie et au cœur (ne pas oublier que les réacteurs des avions et le fuselage ont eu l'effet de véritables missiles lancés à 900 km/h) ont amené certaines colonnes à reprendre les charges de celles endommagées (en rouge sur la figure de droite).
Images : http://www.wai.com/project.aspx?id=1817&type=600
A ce stade, il faut donc considérer que la structure a été assez fortement endommagée : la moitié d'une façade (14 % de la structure périphérique après un décompte précis des colonnes sectionnées sur la tour 1) et au moins quelques éléments du cœur intérieur.
En effet, vu le trou béant laissé par la carlingue, il serait absurde de penser que les colonnes intérieures sont restées intactes. L'énergie cinétique perdue lors du choc en façade a d'ailleurs été évaluée : 15 % seulement de l'énergie totale. Il est donc peu vraisemblable que le cœur n'ait pas été touché et ne soit pas endommagé.
Une simulations 3D très réussie de l'impact : http://fr.youtube.com/watch?v=cddIgb1nGJ8&feature=related qui est (je pense) issue de l'université de Purdue. 2) L'incendie Suite à l'explosion, un violent incendie s'est déclaré sur plusieurs niveaux de chacune des tours. A peu près 30 000 litres de kérosène se sont enflammés.
Ce brasier, entretenu par le mobilier et surtout, la hauteur des tours (appel d'air de bas en haut et vent beaucoup plus fort à 300m de hauteur qu'au ras du sol...) a joué un rôle essentiel dans l'effondrement.
D'autres photos sont disponibles là : http://www.debunking911.com/fire2.htm ...
En effet, la résistance et la rigidité sont très sensibles à la température comme le montre ce graphique tiré des "Techniques de l'Ingénieur".
En théorie la structure du bâtiment bénéficie d'une protection incendie. Dans les années passées, le flocage d'amiante était beaucoup utilisé. Aujourd'hui d'autres produits l'ont remplacé pour les raisons que chacun sait. Mais cela permet seulement de retarder les effets de la chaleur et en aucun cas de les stopper. Cela doit donner juste un peu de temps aux secours pour intervenir. Or, cela n'a pas été le cas pour les tours puisque les pompiers étaient un à deux étages en dessous du cœur du foyer : le chef du bataillon 7, Orio Palmer, était en liaison radio une poignée de minutes avant l'effondrement.
De plus, rien ne dit que cette protection ait résisté à l'explosion initiale. Cela semble même peu vraisemblable. Entre les débris de verre, de métaux issus de l'avion il est évident que cette protection a subi de sérieux dégâts... En outre, sur les photos des restes amoncelés après l'effondrement, j'ai n'ai pas vu de restes de flocages sur les poteaux notamment ceux du cœur, même sur des plans resserrés... Si ce flocage s'est volatilisé (dans l'énorme nuage de poussière) il y a des chances qu'il se soit aussi détaché lors de l'explosion.
Ainsi la température de plusieurs étages, 3 à 4 d'après les photos que chacun a pu voir, s'est fortement élevée. Des études ont été menées pour estimer cette température. Les experts l'évaluent entre 600 et 800 degrés C° selon l'endroit de l'étage notamment.
Non seulement certaines colonnes ont été détruites, mais d'autres qui doivent reprendre ces charges n'ont plus de protection incendie et vont être soumises à de fortes températures... Tout est en place pour que l'effondrement survienne...
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